«Nous regrettons la perte de six vies à Petropolis (...) nous ferons tous les efforts pour porter secours aux victimes», a tweeté le ministre du Développement régional Rogerio Marinho. Des images circulaient déjà sur les réseaux sociaux et dans les médias, où l’on voyait des habitations détruites par des glissements de terrain dans les collines et des voitures violemment emportées par le courant.
La mairie de Petropolis, à 68 km au nord de Rio, a confirmé la mort de deux personnes, une femme et un homme, et a décrété l'«état de calamité» pour faire face à l'urgence. De nombreux commerces ont été complètement inondés par l'eau, qui a dévalé dans les rues du centre historique de la ville, comme on le voit sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. En moins de six heures, certains points de la ville ont reçu jusqu'à 260 millimètres d'eau, un volume supérieur à ce qui était attendu pour tout le mois de février, selon l'agence météorologique MetSul.
Quelque «120 pompiers sont à pied d'oeuvre et 60 autres se sont déplacés vers Petropolis», a dit sur Twitter le gouverneur de l'État, Claudio Castro, qui se rend sur place pour signifier son soutien. Les pluies ont pris fin mais d'autres, «de légères à modérées» sont prévues pour les prochaines heures, a prévenue la mairie.
Petropolis, résidence d'été de l'ancienne cour impériale, est une destination touristique qui attire un grand nombre de visiteurs en quête d'histoire, de promenades dans la nature et d'un climat plus tempéré que celui de la côte de Rio de Janeiro, en raison de son altitude. En janvier 2011, plus de 900 personnes ont péri dans la région montagneuse de Rio en raison de fortes pluies provoquant des inondations et des glissements de terrain dans une vaste région comprenant Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis. (AFP)
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